par René LEBRUN, Prof. Em., dans Res Antiquae 15, 2018.
Le présent volume est particulièrement symbolique car il constitue le quinzième numéro de cette revue nouvelle et annuelle consacrée à l’étude des documents nouveaux et des progrès qui y sont liés, au niveau de notre connaissance de l’Antiquité et, dès lors, d’une approche plus objective de ce qui constitue l’humanité et le monde. Un éclairage toujours nouveau illustre l’histoire de l’humanité et je dois remercier et féliciter les Éditions Safran, en particulier sa directrice, Madame Ann-Laure Oosthoek, pour l’excellence de ces publications.
Le centre de gravité de ces recherches est principalement le bassin méditerranéen et son rayonnement. Trois secteurs sont abordés dans ce volume par d’excellents spécialistes :
1. une approche de l’exercice du droit dans la Méditerranée antique, un domaine dans lequel de sensibles progrès ont été réalisés ces dernières années, notamment en ce qui concerne l’égalité homme-femme (Anatolie hittito-louvite) ou encore les débuts d’une certaine laïcité du droit (donc un droit évolutif, moins soumis aux prescriptions religieuses) ;
2. de très intéressants articles se retrouvent dans la section « Studia Antiqua » et concernent l’Égypte, la Grèce, Rome, l’Anatolie tant d’un point de vue archéologique que philologique ;
3. une troisième partie, liée à un Colloque tenu en 2017 à l’Université catholique de Louvain (Louvain-la-Neuve) en collaboration avec le Centre d’Histoire des Religions Cardinal Julien Ries, est consacrée à la place assez importante des femmes dans des civilisations de la Méditerranée antique (monde hittite, louvite, hourrite, hatti, égyptien).
Notre souhait le plus cher est donc : « Ad multos annos », pour cette belle revue et toute notre gratitude aux collaborateurs fidèles et efficaces.
