Arrière-pensées. Peintures et collages de Janine Lambotte

Oser  peindre !

Janine Lambotte a découvert et aimé la peinture à travers les musées bruxellois et en voyageant beaucoup en Europe et aux Etats-Unis, en rencontrant des artistes comme Gaston Bertrand, Olivier Strebelle et d’autres.

Faute de technique et de don inné du dessin, elle mit longtemps à réaliser une profonde envie de peindre en choisissant… la bombe, une technique qui de ne demandait pas de technique. Sujets favoris : portraits et masques.

Un déménagement l’obligea à renoncer à ce plaisir, retrouvé, plus tard, lorsque la fille d’une amie l’accueillit dans son atelier, à la Hulpe. Une période trop courte mais décisive

Qui la poussa à chercher un autre atelier répondant à ses aspirations, à son non académisme, à son temps disponible , jusqu’au jour où, pour son plus grand bonheur, elle rencontra Victoria Calleja, Chilienne devenue Belge, aujourd’hui professeur à l’Académie de Boitsfort. Et, surtout, artiste au talent reconnu, qui  l’a guidée en douceur, encouragée tout en lui laissant  une réelle indépendance.

Elle utilise différents matériaux, principalement de l’acrylique sur papier ou toile, parfois soutenu par de la matière. Elle est aussi très attirée par le pastel gras et signe des collages à travers lesquels elle raconte une histoire, des mots soulignant peinture et matériaux collés, son métier de journaliste y est, sans doute, pour quelque chose…

Elle aime le portrait, non le portrait plus ou moins fidèle, mais celui qui exprime souvent la dérision, y compris l’autodérision, une forme d’humour entre le rose et le noir.

 

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