Les études coptes, gnostiques et manichéenne à Louvain

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par Christian CANNUYER, dans Luc COURTOIS (éd.), Les études orientales à l’Université de Louvain depuis 1834. Hommes et réalisations (Histoire, 12), Éditions Safran, Bruxelles, 2021.

Après avoir été introduit en 1891 par A. Hebbelynk à l’École d’Études supérieures libres, l’enseignement du copte est transféré en 1894 à la Faculté de théologie. En 1898, la charge en est confiée à P. Ladeuze, dont les travaux sur le cénobitisme pachômien, privilégiant les sources coptes, vont vite s’imposer et seront brillamment continués par L.-Th. Lefort. Après la seconde guerre mondiale, l’enseignement du copte et la coptologie furent perpétués au sein de l’Institut orientaliste par G. Garitte (orientation surtout philologique) et J. Vergote (orientation plus linguistique) ; dans le domaine des études gnostiques et manichéennes s’illustrèrent Julien Ries et Yvonne Janssens, disciples de Lucien Cerfaux. Depuis la scission de l’Université catholique de Louvain (1968), les cours de copte se sont maintenus tant à Louvain-la-Neuve (Institut orientaliste) qu’à Leuven, non sans difficultés malgré l’émergence de nouveaux champs de recherche, les études copto-arabes à l’UCLouvain et la papyrologie documentaire à la KU Leuven.

Mots clé : Copte, Coptologie, Monachisme, Égypte chrétienne, Gnosticisme, Manichéisme

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