REF. [TdH09_HUM]
= Article =
par Jean-Marcel HUMBERT, dans BOYER V. et QUERTINMONT A. (éd.), Égypte et ex-libris. Entre fantasme, archéologie et imaginaire (Témoins d'Histoire, 9), Éditions Safran, Bruxelles, 2022.
L’Égypte ancienne, sans que l’on en ait vraiment conscience, est présente dans notre monde quotidien à travers des images fortes et multiples, ainsi qu’à travers le phénomène de l’égyptomanie. Qu’il s’agisse d’éléments de décoration, de publicités ou de reconstitutions historiques, des icônes immédiatement reconnaissables synthétisent et personnifient l’antiquité égyptienne tout entière. Néfertiti et Toutânkhamon, ayant acquis au fil du XXe siècle une place enviée d’icône universelle, concentrent de ce fait à travers une seule représentation à la fois leur propre identité et une évocation de toute l’Égypte ancienne. Il est intéressant de comprendre comment ces deux cas d’école, qui ne sont pas sans similitudes, sont arrivés à une telle position. Bien que tous deux soient issus de fouilles archéologiques, leur apparition sur la scène médiatique moderne s’est faite dans des circonstances relativement différentes. Pourquoi Néfertiti et Toutânkhamon sont-ils si fréquemment utilisés sur des ex-libris, par des représentations quasi immuables ?
Mots clé : ex-libris, Néfertiti, Toutânkhamon
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