Sécrétions osiriennes, l’Œil d’Horus et la Crue du Nil. À propos de l’Osiris-djed d’Ânkhemmaât

M.-C. BRUWIER, « Sécrétions osiriennes, l’Œil d’Horus et la Crue du Nil. À propos de l’Osiris-djed d’Ânkhemmaât », dans L. PLEUGER (éd.), « Du Nil à la mer. L'Égypte au fil de l'eau – From the Nile to the Sea. Egypt along the Water » (CEA, 24), Bruxelles, 2024.

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L’étude des coffrets à viscères en usage dans l’Égypte gréco-romaine apporte un éclairage sur l’évolution des pratiques funéraires et sur une nouvelle approche de l’osirianisation du défunt. Leur iconographie et les inscriptions qu’ils portent, inspirées par les textes funéraires présentent des thèmes communs avec des variantes selon leur provenance. Celles qui figurent sur le coffret d’Ânkhemmaât, grand-prêtre d’Hérychef, traduisent en images et en formules magiques la volonté de lier la pérennité du défunt au renouvellement annuel du Nil. Y figure une représentation insolite d’un Osiris-djed. Sous les aisselles, l’icône émet deux coulées d’ânkh-ouas, ces humeurs vivifiantes qui peuvent être reliées à la crue du Nil.

 

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