REF. [TdH09_QUE]
= Article =
par Arnaud QUERTINMONT, dans BOYER V. et QUERTINMONT A. (éd.), Égypte et ex-libris. Entre fantasme, archéologie et imaginaire (Témoins d'Histoire, 9), Éditions Safran, Bruxelles, 2022.
Monuments, œuvres colossales ou de taille modeste, hiéroglyphes et dieux hybrides, tous à leur manière jouent le rôle de « faiseurs d’Égypte » en symbolisant à eux seul l’Égypte ancienne aussi bien dans l’imaginaire collectif que dans le giron des commanditaires et des artistes. Si de nombreux éléments égyptiens employés constituent des poncifs du genre (Toutankhamon, pyramide, sphinx…), d’autres sont beaucoup plus particuliers et témoignent d’une connaissance certaine de l’Égypte ancienne et des découvertes archéologiques.
L’ex-libris est de par sa fonction est un élément intime. Il nous livre des informations sur le commanditaire, le propriétaire et sur l’artiste qui l’a réalisé. Dans la plupart des cas, les informations que nous détenons sont lacunaires et seuls quelques noms nous sont connus. Sauf dans de rares cas, elles ne peuvent être appréhendées aujourd’hui que d’un point de vue artistique. Les chercheurs s’attacheront donc à en décrypter, décortiquer les différents éléments, à chercher des parallèles et à replacer une image au sein de la production d’un artiste ou d’un courant particulier.
Mots clé : ex-libris, Égypte, égyptomanie, monuments, hiéroglyphes, hybrides, Toutankhamon, Néfertiti, bibliophilie, réception de l'antiquité, égyptologie
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